La société qui vit en ligne, fera son deuil en ligne. De la tenue d’une page Facebook aux mémoriaux officiels en ligne, nous nous intéressons à la façon dont l’ère numérique transforme nos pratiques de deuil vers le deuil numérique.
Comment gérer présence numérique post-mortem?
La préparation d’un inventaire complet de vos biens numériques, avec des instructions sur l’accès et la disposition de ces éléments, est essentielle pour garantir que vos biens seront correctement conservés après votre décès. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que de noter quelques mots de passe. Il est important que l’inventaire reste simple car il doit être mis à jour ou révisé régulièrement.
Aujourd’hui, diverses entreprises du web développent activement des services supplémentaires dédiés au deuil numérique.
Autorisez l’accès à vos données numériques post-mortem
Notre système juridique est à la traîne de notre développement technologique à un degré alarmant. Trouver les actifs n’est qu’une partie du problème – de nombreuses lois sur la confidentialité interdisent l’accès, même aux représentants légaux, sans autorisation claire. Bien que des lois soient en cours d’élaboration dans de nombreuses juridictions pour permettre à vos exécuteurs testamentaires et à vos représentants personnels d’accéder à vos informations et à vos comptes en ligne, il est préférable d’autoriser (ou de supprimer) l’accès à vos comptes de manière affirmative. Il existe des documents que vous pouvez examiner avec votre avocat ou vos conseillers.
Communiquez à l’adresse
Assurez-vous de partager vos plans pour vos actifs numériques (et l’existence de votre inventaire) avec votre famille et vos conseillers. Si vous le pouvez, essayez d’effectuer un “audit pré-décès” pour comprendre où vous pourriez rencontrer des problèmes ou où vous devriez fournir des conseils supplémentaires pour garantir le respect de vos souhaits en matière de gestion de vos données numériques post-mortem.
Le deuil numérique
La société qui vit en ligne fera son deuil en ligne. De la tenue d’une page Facebook aux mémoriaux officiels en ligne, nous nous intéressons également à la manière dont l’ère numérique transforme nos pratiques de deuil avec le deuil numérique.
La pandémie de coronavirus et l’essor des services numériques ont révolutionné la fin de vie.
Selon iProtego Inc, les années à venir verront une intégration des funérailles traditionnelles aux rituels en ligne. Les startups du monde entier ont déjà anticipé cette tendance. Pour en tirer parti – et pour adapter les traditions et les coutumes locales à l’ère numérique – de nombreuses entreprises développent leurs offres dans le secteur de la “fin de vie”. Bien que ce phénomène n’ait pas commencé avec le début de la pandémie, Covid-19 a accéléré un processus social et culturel en cours, car notre vie est désormais “onlife” – à la fois en ligne et hors ligne.
Alors que la pandémie oblige de plus en plus de personnes à se connecter pour leurs besoins quotidiens et leurs traditions ancestrales, beaucoup ne savent pas exactement dans quoi ils s’engagent ni dans quelle mesure leur nouvelle “vie en ligne” sera permanente. Partout dans le monde, les gens cherchent à savoir comment faire leur deuil numérique à distance, comment s’occuper avec respect de la vie numérique du défunt et, enfin, comment se préparer à leur propre mort.
Chaque pays présente son propre ensemble de défis et de contradictions, et la vitesse à laquelle la technologie est adaptée et la mesure dans laquelle elle perturbe les industries existantes diffèrent partout. Mais pour l’instant, nous vivons tous dans un monde où la technologie nous permet de pleurer un être cher à des milliers de kilomètres de distance, tout en rendant extrêmement difficile la suppression de sa page sur les médias sociaux.