Avant leurs commercialisations, les produits alimentaires sont soumis à des tests. Il s’agit des analyses bactériologiques. Elles consistent à contrôler le taux de microbes présent dans le produit. D’ailleurs, ce dernier doit être conforme aux règlements en vigueur portant sur l’hygiène alimentaire. En effet, l’analyse microbiologique permet une évaluation des microorganismes qui se trouvent dans les aliments. Certaines de ces flores pathogènes peuvent causer la maladie du corps humain. Le plus souvent, la contamination résulte de la manipulation de la nourriture au cours de la production.
Pourquoi procéder aux analyses microbiologiques des aliments ?
L’etude microbiologique des aliments est essentielle pour de nombreuses raisons. Le premier reste basé sur le fait que la nourriture renferme différents types de microorganismes tels que les virus, les bactéries, les parasites et les levures ainsi que les moisissures. Ces derniers ne peuvent être détectés que grâce à des méthodes spécifiques.
Pour ce faire, il faut les envoyer dans un laboratoire scientifique. Des professionnels s’en occupent. Afin d’éviter l’empoisonnement, les producteurs doivent être vigilants aux composants microbiens des produits qu’ils proposent aux consommateurs. S’ils ne s’en préoccupent pas à temps, des risques de toxi-infections alimentaires apparaîtront. Ces incidents vont à la fois atteindre la santé publique et l’image de l’entreprise productrice.
Quels sont les différents types de microorganismes dans les aliments ?
Les aliments sont composés de plusieurs catégories de microorganismes. Cependant, parmi eux, il y a ceux qui s’imposent le plus. Il y a les microorganismes qui sont utiles pour faire ressortir l’arôme et l’acidité du produit. Ils sont également nécessaires pour lui donner de la texture.
Il y a aussi les microorganismes d’altération. Ils provoquent la dégradation des propriétés essentielles de l’aliment. Quant aux microorganismes qui fonctionne comme indicateurs d’hygiène, ils servent à déterminer l’acceptabilité du processus de production.
Puis, il y a les microorganismes pathogènes. D’après la science, ils peuvent devenir une source de maladie chez le consommateur. Cela est dû à leurs productions de toxines. De ce fait, le producteur doit s’assurer que les produits mis en vente n’en contiennent pas.
Les procédures à suivre pour les analyses microbiologiques des aliments
Avant de commencer les analyses, il faut contacter un spécialiste au niveau du laboratoire qui va s’en charger. Il informe sur le type d’analyse à effectuer ainsi que les points importants à prendre en compte. Ensuite, il donne le détail des opérations comme la méthode d’échantillonnage et le transport des échantillons. Il détermine aussi le délai de l’étude.
L’avantage de contacter le laboratoire en avance est de connaître le coût des analyses. Cela fait partie des préparations.
Après cette première étape, l’heure est venue d’envoyer les échantillons au laboratoire. Pour les transporter, un véhicule réfrigéré s’avère indispensable. En général, les échantillons doivent peser entre 50 à 100 g.
Lorsque les échantillons arrivent sur les lieux d’études, le personnel du laboratoire procède au travail. En général, la mise en œuvre des analyses peut durer entre 1 et 5 jours. En effet, la durée varie selon le paramètre. Les méthodes appliquées sont aux choix : les méthodes de référence ou les méthodes alternatives.
Quand les analyses arrivent à leurs termes, le laboratoire rédige un rapport. Les résultats de recherches figurent dans ce dernier. Pour parvenir à les interpréter, il faut les comparer aux critères conformes aux règlements. Pour mieux éclaircir l’interprétation, il est nécessaire d’évaluer la qualité microbiologique du produit de façon globale.
Au cas où le résultat ne serait pas compatible aux critères légaux, le laboratoire présente les causes et suggère une modification du procédé de production.
Pour conclure, les aliments contiennent divers microorganismes. Ils nécessitent des analyses afin qu’ils s’adaptent aux règlements d’hygiène. Pour parfaire l’étude, il faut passer par toutes les étapes. À la fin, il est nécessaire de tenir compte des résultats contenus dans le rapport. Ils doivent permettre une amélioration du cycle de production si cela demeure utile.