Selon le blog Chef d’entreprise, le secteur de la med-tech a engendré 28 milliards d’euros de chiffre d’affaires global en 2019. 1300 est nombre de startups med-tech qui ont vu le jour en France la même année. Ces chiffres soulignent l’envol du secteur hybride. Comment assurer la gestion de ce genre d’entreprise ?
Contrôler l’infrastructure technologique
À l’inverse des cliniques classiques, les med-tech développent leur technologie par leur propre moyen. Ils mettent sur pied une application qui donne accès aux services de télémédecine. L’instrument assure le dialogue entre les infirmières, les médecins et les patients, l’objectif étant de fournir un service de qualité équivalent (voire supérieure) aux services conventionnels.
À la manière d’un outil de communication, ces outils embarquent des fonctionnalités classiques :
- envoi de message ;
- notification ;
- appel.
Ils sont compatibles avec les systèmes d’exploitation Mac OS et Windows. Afin de fluidifier les actions et de faciliter leur manipulation, le corps médical suit une formation sur leur usage.
Soigner le design de l’application med-tech
Les ingénieurs ont constaté une négligence du design et de l’ergonomie des plateformes d’e-santé. Bien que la santé soit au centre des priorités, les critères fonctionnels et esthétiques ne doivent pas être laissés de côté. Les utilisateurs (les patients) doivent s’y retrouver facilement et profiter d’une bonne expérience à chaque usage.
Les hybrides de médecine et technologie songent alors à remodeler et optimiser la conception, l’accessibilité et l’attractivité des systèmes.
Viser la qualité
La mise en place d’une nouvelle application web passe par un test. Les constructeurs livrent une version bêta aux utilisateurs qui constateront le produit par eux-mêmes. De ce test découleront les commentaires, les critiques constructives et les appréciations. L’opération est un prérequis à la validation du nouvel instrument.
Les procédures diffèrent dans une startup hybride med-tech, car les patients ne peuvent se prêter à des essais. Les exigences sont élevées et l’enjeu est de taille. Les concepteurs doivent garantir à tous les coups la qualité de leur produit. Il faut aussi rappeler que les médecins traitent une multitude d’informations privées. La protection des données des patients rend l’enjeu plus sérieux.
Faciliter le dialogue
La fusion de la médecine et de la technologie rapproche deux acteurs issus de deux secteurs distincts : l’ingénieur informatique et le médecin. Malgré la divergence de culture, ils agissent en synergie.
Pour se comprendre, ils s’accordent sur un langage commun qui conduit à la vulgarisation des données. Les deux experts modèlent les informations de manière à être accessibles à tout le monde.
La cohésion de groupe est aussi fondamentale. Elle fluidifie la communication, favorise la continuité du travail et améliore l’ambiance au sein de l’équipe.
S’accorder sur un calendrier de croissance
Dans l’optique d’une convergence d’idées, il est de rigueur de s’accorder sur un calendrier de développement commun. La synchronisation de la croissance supprime le risque de points de rupture. Différents outils digitaux existent pour organiser au mieux votre stratégie marché.
Pourtant, la perspective d’une synchronisation semble impossible. Dans la médecine, les experts demandent un délai de 10 à 15 ans pour élaborer de nouveaux traitements, alors que les ingénieurs informatiques n’ont besoin que d’un court laps de temps (1 à 3 ans) pour enfanter une solution numérique. On constate également une différence notable dans le délai de distribution.
Nourrir les mêmes ambitions
L’alliance entre la médecine et la technologie a changé les habitudes de consommation. La coalition rend les services de soins accessibles à l’échelle mondiale. Elle effondre les frontières et supprime des distances géographiques.
Dans l’optique d’une révolution des deux secteurs, chaque acteur doit partager des mêmes objectifs. Les parties prenantes travaillent de concert. L’entente au sein de la startup est la clé d’une collaboration fructueuse