Les feuillus, des arbres qu’on reconnaît facilement par la présence sur leurs branches de feuilles bien développées pourvues de limbe, nervures et pétiole. Ce qui diffère de celles des conifères ou résineux se réduisant à des feuilles en aiguilles. Ces arbres feuillus, comme la majorité des arbres, nécessitent un élagage soigné et préalablement planifié afin d’assurer leur bon développement. Cette opération se pratique selon un timing adapté au stade de croissance de l’arbre et aussi en usant de la bonne technique de taille. Voyons, donc, les informations de base à connaître sur l’élagage de ces feuillus.
La période propice pour la taille
L’élagage de ces arbres se fait de préférence au cours de la période de dormance, c’est-à-dire, le moment où ils consomment le moins d’énergie vitale. Cela correspond, entre-autre, à la période au cours de laquelle l’arbre stocke ses réserves (la sève) pour assurer la prochaine floraison et reconstitution du feuillage. Donc, ce moment propice à l’élagage des feuillus se situe pendant la saison fraîche, notamment, vers la fin de l’automne au début de printemps. De plus, pendant cette partie de l’année, le feuillage de ces arbres est nettement réduit permettant de visualiser plus facilement leur structure. Aussi, la taille pendant cette période va éviter la destruction accidentelle des bourgeons à fleurs naissants. Seulement, l’élagage pendant des jours de températures extrêmes (gel, ou canicule) est à proscrire.
Par ailleurs, il y a certaines essences qui nécessitent d’être élaguées un peu plus tardivement du fait de l’abondant écoulement de sève observé sur ces dernières en début de printemps. C’est le cas des bouleaux, des noyers, des peupliers et des saules. Il est préférable d’attendre que les feuilles se soient bien développées avant de procéder à la taille. En outre, d’autres essences telles que les sorbiers et aubépines de la famille des Rosacées nécessitent plutôt une taille douce au printemps qu’en automne pour ne pas nuire à leur préparation pour l’hiver (aoutement).
Les différentes techniques d’élagage des arbres feuillus selon leur stade de développement
Il est conseillé de pratiquer l’élagage sur de jeunes arbres feuillus. Cela va limiter les dégâts occasionnés à l’arbre, en réduisant l’ampleur des blessures d’élagage. Plus l’arbre est jeune avec des rameaux de moins de 4cm de diamètre, plus la plaie est petite. Et plus la plaie est petite, plus la cicatrisation sera rapide.
L’élagage des arbres feuillus peut commencer dès sa plantation (la taille de plantation). Il ne s’agit pas d’un vrai élagage en soi, pour tout dire. En réalité, il consiste uniquement à enlever les rameaux morts et endommagés de la jeune pousse. Rien de plus, car la plante est encore très fragile à ce moment-là.
Ensuite, un an après la plantation, on peut passer à l’élagage de formation, qui consiste à façonner la charpente de l’arbre tout en respectant sa silhouette naturelle. Cette technique vise à préserver la rectitude du tronc et à contrôler la croissance des rameaux de part et d’autre pour que l’arbre soit doté d’un port équilibré et solide. Cette taille de formation se poursuit annuellement pendant les 5 prochaines années. Pour y procéder, il est toujours préférable de faire appel à cet élagueur expérimenté situé en Indre et Loire.
Après cela, on peut passer à la taille d’entretien. Celle-ci peut se pratiquer sur les arbres matures, mais uniquement, pour des raisons justifiées. Ces dernières peuvent être, par exemple, l’optimisation de la production de fruits, la suppression des rejets et gourmands ou bien l’élimination des branches mortes, malades ou en mauvais état.