Les personnes devenues handicapées par la force des choses se sentent parfois mises à l’écart par la société. Puisque cette nouvelle condition rend difficile l’obtention d’un emploi, il a été mis en place une allocation octroyée après une reconnaissance du handicap. Toutefois, il faut remplir certains critères pour être éligible à ce programme d’aide spécifique. Découvrez les formes que peut prendre une reconnaissance de handicap.
La reconnaissance de handicap, qu’est-ce que c’est ?
La reconnaissance de handicap est en réalité une décision administrative. Elle permet aux salariés en situation de handicap d’être reconnus comme des employés pouvant accéder à un programme d’aide sociale. Les personnes qui peuvent bénéficier de cette allocation doivent présenter de réelles défaillances motrices ou psychiques. Il est question ici de tout salarié qui ne peut conserver son emploi suite à la perte de ses fonctions mentales, physiques ou sensorielles.
Toutefois, il revient à la commission de décider si le sujet possède les aptitudes pour effectuer son travail malgré son handicap. Diverses mesures sont prévues dans ce cas précis. Par exemple, le salarié peut être confié à un service spécialiste qui se chargera de l’aider. Dans le cas où celui-ci aurait besoin d’un suivi plus poussé, il peut être orienté vers un centre de rééducation professionnelle. Cependant, une personne sujette à un problème de santé lié à ses conditions de travail ne peut être reconnue comme invalide.
Quelles sont les différentes formes de reconnaissance de handicap ?
De façon générale, la reconnaissance de la mobilité réduite existe sous diverses formes. Il revient donc aux responsables d’entreprise d’adapter le management au handicap du sujet.
Le statut de travailleur handicapé
Ce statut est obtenu après être passé devant une commission spécialisée, en l’occurrence la CDPAH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées). Cette dernière reconnaît la situation de handicap et détermine quelle aide sera la mieux adaptée au salarié.
En d’autres mots, l’essence de la reconnaissance d’une invalidité est la situation handicapante elle-même. Cette mesure est mise en œuvre au sein des entreprises engagées.
L’incapacité permanente partielle
Un travailleur est susceptible d’être victime d’un accident de travail. De même, il peut souffrir d’une « maladie professionnelle » qui le classe parmi les salariés handicapés. Dans ce cas de figure, il bénéficie d’une allocation tant que son incapacité permanente partielle est au-dessus de 10 %. Ce type d’aide est plus connu sous le nom de rente d’invalidité.
La pension d’invalidité
Il arrive que des salariés voient leur capacité de travail diminuer de deux tiers à cause de leur handicap. Cette situation d’invalidité leur permet d’obtenir une carte de mobilité inclusion (CMI). Dès lors, ils reçoivent une pension d’invalidité octroyée sous certaines conditions. Cette reconnaissance de handicap est également accordée aux mutilés de guerre.
L’allocation aux adultes handicapés
Elle concerne les adultes de 21 ans et plus, dont le handicap empêche l’exercice des tâches quotidiennes. Parmi ces activités on peut mentionner le fait de se déplacer, faire la toilette, se vêtir, cuisiner et manger. Sont également concernées les personnes adultes ne pouvant supporter le contact avec d’autres êtres humains, évaluer et esquiver un danger.